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 Elémentaire mon cher Watson !

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Lord
Lahav SakariLahav Sakari


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Elémentaire mon cher Watson ! Vide
MessageSujet: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyLun 20 Avr 2015 - 12:08

- Mon Lord, il s’est passé quelque chose de grave …
- Je sais. Tout Niflheim sait. Non, tout Midgard sait ! Ainsi que Lyzangard, Utgard, peut-être même que le reste du monde le sait !


La voix du Lord devenait de plus en plus forte à mesure que montait sa colère. Toute l’assemblée, réunie à la hâte, se tassa un peu plus sur elle-même. Certains baissèrent les yeux, le carrelage devenait si intéressant tout à coup !

- Comment cela a-t-il pu arriver ? N’avons-nous pas des règles strictes ?

La question était posée à tous. Personne ne répondit.

- Alors ?!
- S-si,
une femme prit la parole en déglutissant péniblement. Elle n’osait pas relever la tête.
- Quelqu’un capable de parler, comme c’est rassurant. Lahav ironisait bien évidemment. Alors, qui a fait ça ?
- Nous… nous n’en savons rien, Lord Sakari, reprit la même femme. Personne ne connaît le responsable, et dans le cas contraire j’imagine qu’aucun ne se dénoncerait.
- Certes, tu as raison.
Le Lord soupira. Qu’est devenue notre race ? Aussi lâche et stupide que les mortels. Navrant. Quoiqu’il en soit nous ne pouvons pas rester ici à ne rien faire. Les conséquences de cet acte vont bientôt s’en ressentir. Et toute la communauté va payer pour la bêtise d’un seul.

De cela, il était hors de question ! Lahav ne le permettrait pas. Il avait passé des centaines d’années à gravir les échelons pour être aujourd’hui à la tête de sa race, il ne permettrait pas qu’un abruti ne vienne compromettre tous ses efforts !
L’affaire lui avait été portée par Hëlge. Si le Lord devait accorder sa confiance à une personne, c‘était bien Hëlge, son homme de main en quelque sorte. Son « fils » aîné. Entendre par là : le premier vampire qu’il ait créé lui-même, et éduqué. Un mortel sélectionné avec grand soin, il y avait quelques siècles de cela maintenant. Une créature serviable, sans ambition autre que celle de servir son maître. Le seul qui, peut-être, ne le trahirait jamais. Peut-être. Après tout on ne pouvait être certain de rien, même avec ses propres enfants. Lahav n’avait-il pas tué son oncle par goût du pouvoir ? Rien ne lui assurait que la même chose ne lui arriverait pas.
La rumeur au début parlait d’une attaque dans une ville humaine, et faisait état de plusieurs morts. Puis la rumeur prit de l’ampleur pour finalement se transformer en faits avérés. Un vampire était à l’origine du massacre d’Argos. L’affaire faisait grincer des crocs ici à Novigard. Certains parlaient d’un vampire adulte ayant perdu ses esprits, ou peut-être que trop tiraillé par la faim il n’avait su se contrôler. D’autres affirmaient qu’il s’agissait d’une goule laissée à l’abandon. Et les mortels adoptaient également cette vision selon les rumeurs toujours. Ils se réunissaient, et à n’en pas douter il y aurait des représailles. D’ici à ce qu’une armée ne se lève, sous la bannière des peuples unis, pour marcher sur Novigard et éradiquer la « menace » vampirique, il n’y avait qu’un pas. Même si Lahav doutait de la capacité des souverains mortels à unifier toutes les races pour un si vaste projet.
Le noble soupira à nouveau. Il se pinça l’arête du nez, déjà fatigué de ce qui l’attendait. Car il fallait enquêter. Et bien évidemment cette tâche lui incombait. Sans doute ne serait-il pas le seul. En vérité, le vampire se demandait si cette attaque n’avait pas été perpétrée dans un autre but, et pas un vampire lui-même. Après tout il était si facile de créer une goule et de la lâcher dans la nature. En outre, certaines choses ne collaient pas. Argos était une ville fortifiée, et plutôt bien gardée. Une goule sans aucun contrôle n’aurait pu faire autant de morts sans être maîtrisée plus tôt. Définitivement, quelque chose n’allait pas.

- Bien. Je vais me rendre sur place et enquêter, finit-il par dire après avoir relevé les yeux sur l’assemblée. Si les mortels s’allient contre nous, nous serons en grand danger.
- Pf, des mortels ne peuvent rien contre nous !
C’était un jeune homme qui venait de parler, transformé récemment. Encore si jeune et naïf …
- En petit groupe, non en effet. Mais face à une armée entraînée et nombreuse, nous ne pourrons nous défendre. S’il faut un intermédiaire pour s’adresser aux dirigeants mortels, soit, je le ferai. Nous tirerons le fin mot de cette affaire. En attendant, restez sur vos gardes.

Lahav fit un signe de la main et la réunion s’acheva. Les murmures des conversations s’élevèrent tandis que un à un les vampires s’en allaient. Le noble en fit appeler quelques-uns. D’autres créatures influentes avec qui il s’entretint un moment. Durant son départ il voulait être certain que tout irait bien ici. Cela fait, il quitta la salle à son tour pour regagner ses appartements.
Une fois seul, Lahav soupira encore. Décidément, cette histoire ne lui plaisait pas le moins du monde. Il se servit un verre qu’il avala d’un trait, puis commença à préparer ses affaires. Hëlge entra peu de temps après.

- Pendant mon absence je veux que tu sois mes yeux et mes oreilles ici. Reste attentif à tout, au moindre bruit de couloir. Je veux un rapport détaillé à mon retour. Et si tu venais à apprendre quelque chose d’important, fais-moi porter un message.
- Bien, Seigneur.
- Oh et une dernière chose. Je veux un chien. Trouve m’en un.
- Bien Seigneur.


***
Argos n’était pas la porte à côté. Il fallut à Lahav plusieurs jours de voyage pour s’y rendre. Heureusement sa condition présentait quelques avantages indéniables. Ainsi, il put sans encombre prendre le bateau pour effectuer la première partie du voyage. Il n’eut qu’à charmer le capitaine, une bagatelle pour lui. Ensuite il loua un carrosse, là encore un peu de charme et quelques pièces suffirent.
Sur la route jusqu’à la ville récemment attaquée, Lahav en apprit davantage sur les évènements, selon la version humaine des faits. Plus il en approchait, plus les conversations ne tournaient plus qu’autour de cela. Et partout, dans les villes et villages, on en venait à prendre des mesures radicales contre les vampires. La plupart inutiles en réalité, car issues de vieilles croyances farfelues. Elles faisaient plutôt sourire. Malgré cela, la tension restait palpable. Le Lord rencontra quelques-uns de ses congénères lors de son voyage. Hélas, aucun ne leur apprit quoi que ce soit, si ce n’était que les vampires désertaient les environs d’Argos depuis le massacre. Trop risqué selon eux. Et ils trouvaient la venue là-bas du Lord toute aussi risquée. Certainement que quelques rivaux seraient ravis d’apprendre la mort de Lahav au cours de son enquête. Ce risque était parfaitement connu du vampire. Mais il s’agissait là de sa race, et non pas simplement de lui. Donc, il devait dépasser ces considérations personnelles pour tirer cette affaire au clair.
Lahav arriva en fin de journée. Venir de jour aurait été trop risqué, il aurait attiré l’attention. On ne devait pas faire confiance à un homme encapuchonné après ce qui venait de se passer. L’odeur du sang flottait encore dans l’air, preuve qu’il avait profondément imbibé la terre de cette ville. Il y avait aussi une odeur de cendre. On avait certainement brûlé les cadavres de peur de les voir se transformer. Les mortels ne savaient pas grand-chose de cette race, alors autant ne pas prendre de risque. Logique. Comme il s’y attendait, les patrouilles étaient renforcées. Une fois encore il usa de persuasion pour entrer sans s’inquiéter, les sens tout de même en alerte. Lahav profita de l’arrivée de quelques paysans venus se mettre à l’abri des murs de la cité pour la nuit avant la fermeture des portes, pour rejoindre la cité. Il évita tout de même soigneusement les groupes de gardes, postés un peu partout. S’il pouvait charmer deux ou trois personnes sans problème, cela deviendrait plus compliqué avec plus de gens. Et puis il attirerait l’attention, à tous les coups. Aussi se dépêcha –t-il de s’éloigner de la porte pour s’engouffrer dans les ruelles. Il lui fallait trouver une piste à présent, une rumeur même, n’importe quoi. Rien ne valait les tavernes pour cela.
Le Lord entra au « Cochon de lait », un nom bien singulier. Elle n’était pas encore bondée à cette heure. Toutefois les conversations allaient bon train. Beaucoup tournaient autour des récents événements. Lahav s’installa à une table, près d’une fenêtre entrouverte donnant sur la rue. Ainsi il pourrait fuir en cas de besoin. La serveuse vint prendre sa commande, il joua le jeu et demanda une boisson alcoolisée, ainsi que de quoi manger. Bien, maintenant il fallait enquêter sans se faire repérer. La partie amusante pouvait commencer !
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Nain
Mizal l'ElégantMizal l'Elégant


Elémentaire mon cher Watson ! Vide
MessageSujet: Re: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyLun 20 Avr 2015 - 22:46

La journée avait été des plus épuisantes, et c'était de pire en pire. Au départ sa présence a Agos avait été prévu pour fournir une somme importante de travail, certes. Il devait apprendre à forger à ses empotés d'humains en plus de créer Alliance avec un collègue munt elfen du doux nom de Baalhaan. Cependant, force était de constater que depuis le vent de panique il n'avait plus vraiment le temps de s’occuper de la hache runique. En effet, au petit nombres de forgerons de la ville déjà à peu près entraîner et un peu moins balourds que les autres, s'étaient rajoutés tout un tas d'apprentis d'une nullité incroyable. Beaucoup n'avaient visiblement pas touché un outil de forgeron de leur vie. Le seigneur locale étant d'un coup pris d'une forte envie de recruter d'avantages de gardes et de "bien" les armer et pouvoir « bien » entretenir les armures. Cependant vu le carnage que c'était ici, il espérait que "bien" soit tout relatif. Il avait aussitôt envoyé une lettre à Rodrik Thurisaz pour lui expliquer sa situation. Celui-ci lui avait répondu que la demande en armes avait augmenté dans tout le pays et qu'il ne pouvait garantir l'envoie d'autre forgerons nains. En revanche il lui interdisait formellement de trop jouer sur les lois de l'offre et de la demande pour s'enrichir. Bilan, travailler plus pour gagner autant voire moins. Merci chef.

Toutefois il en conclu que son chef lui laisser un petit peu de liberté et demanda une petit compensations pour les apprentis que le seigneur lui avaient envoyé dans les pattes. Rôh pas grand chose, beaucoup moins que ce que risquait de leur demander le clan Fehu dans tout les cas. Ceux-là, ils devaient s'en donner à cœur joie en calculant tout les bénéfices qu'ils pouvaient engranger. Il organisa alors la forge qu'on lui avait prêté. D'un atelier passablement bien équipé mais avec un nombre de personnes adéquates, l'endroit s'était brusquement retrouvé surpeuplé et rempli de "débrouille-toi". Bien il allait se débrouiller, mais si les personnes qui avaient signé le contrat avec lui était pas content ils leur feraient remarquer qu'une forge surpeuplée ne pouvait pas donner des miracles et que la gestion de personne ne faisait pas parti de ses attributions.


Mizal se souvint dans un ancien livre de guerre nain qu'en temps de guerre et lorsqu'on avait le nombre pour soit. Il valait mieux sacrifier les moins fort pour favoriser les meilleurs... C'est ce qu'il fit. Les apprentis devinrent des serviteurs en plus de ceux déjà existant et apportèrent des tonnes astronomiques de charbons pour la fabrication des armes, furent envoyer pour l'achat de matériel. Ils étaient dirigé par un de ses disciples, un peu moins bon que les autres mais beaucoup plus charismatique. Le tout sous couvert de "Les apprentis apprendront en nous regardant".

C'était vrai que les choses allaient plus vite et qu'il n'avait plus vraiment à s'occuper d'eux. Il n'était d'ailleurs pas rare que Mizal leur donne un ordre juste pour ne plus avoir tel apprenti dans les pattes. Le problème c'était que beaucoup d'entre-eux ne s'organisaient pas correctement, gênaient, glandaient au milieu du passage, parlaient fort, lui rentraient dedans, disparaissaient la journée. Ce qui avait le don d'être irritant pour les nerfs de tout le monde au final.

La fin de la journée était donc attendu par une grande partie de ses disciples et Mizal ne pouvait pas leur donner tord. Lui-même devait puiser dans ses ressources pour pas annuler le contrat quoi qu'il lui en coûte. Baalhaan et lui avaient loué une chambre en commun dans une auberge. Les choses n'avaient pas été prévu ainsi dès le départ mais depuis l'attaque du « vampire ». Baalhaan lui avait poliment demander si c'était possible. A vrai dire se n'était pas plus mal, ils pouvaient ensemble discuter d'alliance le soir et la chambre coutait globalement moins chère. Comme tout le monde Mizal avait été choqué par le massacre qui s'était passé. Cependant il avait tendance à ne pas croire une seule seconde a cette histoire de vampires. Les vieilles légendes ressortaient. Tout ce qu'on entendait dehors n'était que racontars. La seule chose qui surpris Mizal et qui le fit douter fût Baalhaan. Le munt elfen n'était en général pas crédule. D'après ce qu'il disait la légende des vampires était encore plus présente chez les elfes que chez les humains. Baalhaan avait aussi entendu dire que plusieurs vampires avaient été massacrés par un groupuscule elfe chasseur de vampire. Les elfes avaient énormément de défauts (mais les munt elfen un peu moins), cependant celui de raconter des rumeurs fausses leur était relativement inconnu. Mizal ne pût donc réprimer un frisson quand son collègue lui expliqua la situation.


Ils rentrèrent donc au « cochon de lait » Où l'aubergiste les accueillit les bras ouverts. En même temps les visites à Agos s'étaient fait plus rare depuis l'accident, cependant Mizal et Baalhaan avaient plus besoin de se détendre... Donc plus besoin de consommer. La note qu'il servait chaque soir était relativement arrosé. Pourtant l'établissement bien que correct n'était pas non plus très prohibitif.


Comme d'habitude tout le monde parlait de ce maudit « vampire » qui avait massacré tant de gens. Le regard de Mizal balaya la taverne. Un individu noble visiblement compte tenu de son élégance. Il semblait complètement désintéressé par les histoires de vampires que racontaient ses voisins. En d'autre terme, l'homme qui lui fallait pour passer une bonne soirée. Malgré la main de Baalhaan qui essayait désespérément de le retenir Mizal alla droit vers l'individu.

-Bonjour je me présente, je suis Mizal l'élégant forgeron et voici mon confrère Baalhaan. Je n'ai pas pu m'empêcher de constater que les rumeurs concernant les derniers événements vous indiffère complètement. Pourrais-je vous demander pourquoi? Vous permettez ?

Mizal montra de la main la chaise libre, il allait tout de même pas s'asseoir à une table sans être inviter. C'était pourtant pas l'envie qui l'en manquait, avoir enfin une conversation digne de ce nom était ce dont Mizal manquait le plus en ce moment. Baalhaan resta polit et impassible. Pourtant il sentait le munt-elfen un peu tendu. Malgré que celui-ci était un elfe il avait un certain respect pour son collègue... Notamment pour son coup de marteau et sa bonne éducation... Mizal se promit que si l'individu refusait, il écouterait Baalhaan et s'installerait tranquillement à une table libre.
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Lord
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MessageSujet: Re: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyMar 21 Avr 2015 - 9:39

Son océan de murmures déchaîné se fit silencieux lorsqu'une voix couvrit toutes les autres. "On" lui parlait. Et "on" était une créature des plus étonnantes. Lahav détailla rapidement l'individu. Bien qu'il ait mangé avant de venir, son statut de Lord le trahissait de par la couleur écarlate de ses pupilles. Aussi l'examen ne dura-t-il que quelques secondes. Un nain. Le Lord afficha un sourire, avant de désigner la chaise d'un signe de la main, invitant ainsi son interlocuteur à prendre place.
Un nain. Un nain ! Oh il n'en avait pas vu depuis quoi ? Une bonne centaine d'années ? Les nains devaient être la race la moins affectée par la présence vampirique, et pour cause. La plupart d'entre eux estimaient que ces demis-humains n'étaient pas dignes d'intérêt. Trop petit, trop disgracieux, trop bavards aussi. Ils n'avaient d'yeux que pour l'or et les objets précieux en général. Des balourds sans raffinement disait-on. Peut-être oui. Le peu de nains que Lahav avait pu rencontrer ne lui avaient guère donné une autre impression. Toutefois ils étaient forts, robustes, des travailleurs acharnés, et de talentueux orfèvres. Le Lord avait tenté, une fois, d'utiliser un nain pour une de ses chimères. Sans succès hélas. Cet échec cuisant lui revint à l'esprit tandis que son interlocuteur s'installait.

Avec le nain, il y avait un elfe. Le Lord tiqua. Il n'aimait pas les elfes. Non. Il les détestait ! Encore plus arrogant que les humains, à se croire si supérieurs à tout ! Parce qu'ils vivaient longtemps, parce qu'ils étaient séduisants, parce qu'ils étaient forts. Ts, ils n'arrivaient pas à la cheville du Lord ! Aucun ! Et leur sang n'était pas si délicieux que cela dans le fond. Mais pour l'heure, Lahav se contenta de la plus pure politesse.

- Je vous en prie, avoir un peu de discussion égayera ma soirée.

"L'élégant". Quel nom étrange, et ridicule pour un nain. Il n'avait rien d'élégant, pas aux yeux de Lahav en tous cas. Enfin, ne disait-on pas que la beauté était subjective ? Le Lord estimait tout de même qu'au vu de son âge et de son infinie sagesse, les notions de beauté et d'élégance, et toutes les autres notions de ce monde en vérité, devaient être déterminées selon ses critères.

- Je me nomme Lahav. Lahav Sakari.

Aucune chance que ces gens ne le connaissent. Même chez les souverains humains et elfes la société vampirique restait un mystère. Certainement pensaient-ils que de tels "animaux" ne pouvaient s'organiser et vivre autrement que comme des chiens se disputant un os à longueur de journée.

- En fait ce n'est pas tout à fait vrai. Ces discussions m'intéressent, mais n'ayant personne avec qui parler je reste silencieux. Et je conçois parfaitement que d'autres ne prennent pas au sérieux ces racontars. de bonne-femmes.

Ainsi, ce Mizal ne prêtait pas attention à cette affaire. Estimait-il que l'existence des vampires soit impossible ? Ou alors il en savait plus que les autres, par conséquent les folles hypothèses courants sur l'attaque l'amusaient ?

- Voilà bien longtemps que ma route n'avait pas croisé celle d'un représentant nain. Que faites-vous ici en ces heures sombres ? On dit les chemins peu sûrs depuis quelques temps.

La serveuse revint à la table, voyant de nouvelles personnes s'y installer, pour prendre les commandes. A sa tête, Lahav devina qu'elle devait connaître ces deux hommes. Des habitués donc. Depuis quand étaient-il là ? Peut-être avaient-ils vécu la nuit du massacre ? Un témoignage lui serait utile.
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MessageSujet: Re: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyMer 22 Avr 2015 - 14:45

C'est donc joyeusement que le nain s'assit à la table de l'inconnu, avec son ami Baalhaan qui avait une mine plus sombre qu'à l'accoutumé. Celui-ci répondit tout de même.

« -Ravit de vous connaître seigneur Sakari. C'est très aimable à vous d'accepter notre invitation. »

Puis il revint dans son mutisme, Mizal commençait à connaître son ami depuis assez longtemps pour se rendre compte qu'il n'appréciait pas l'individu. Il avait légèrement tiqué en entendant son nom, légèrement, la plupart des individus ne verraient rien. Sauf peut-être les elfes eux-même. Baalhaam avait tendance à ne pas apprécier des gens pour des raisons qui paraissaient totalement futiles. Si ça se trouve il était jaloux de ce Sakari et il ne voulait pas l'admettre.

Mizal quant à lui était enchanté par ce nouvel individu, en effet non seulement il était d'une élégance rare mais la discussion qui s’annonçait, promettait d'être agréable. Enfin quelqu'un qui prenait du recul à tout ses boniments. Pour une fois il ne serait plus obligé de faire croire à ses interlocuteurs qu'il avait gobé toute cette histoire à dormir debout pour ne pas perdre de sa crédibilité. Mizal était bien plus vieux, il aurait bien remarqué un vampire s'il en avait eu un sous les yeux, non ?

-Lahav Sakari ? Sans vous faire offense je n'ai jamais entendu parler de vous.

Puis n'y tenant plus et grillant une politesse ou deux il déballa ce qu'il avait sur le cœur depuis un petit moment.

-Pour être franc avec vous, dit Mizal, j'ai beaucoup de mal à croire à ses histoires de vampires. Beaucoup de légendes circulent à leur sujet mais ce ne sont que des légendes. Tout aussi ignoble que soit le massacre perpétré dans la ville.Vous savez ce qui est drôle en revanche, c'est qu'une seule créature aurait fait ce massacre ! Elle serait partie du quartier pauvre parait-il. Une seule, elle aurait été combattu à main nues et aurait même tuée quelques gardes. Ahah. Bien sûr on a brûlé les cadavres pour effacer tous les indices, permettant ainsi aux criminels d'être repérés moins facilement. Quels imbéciles ! S'il y a une chose dont je suis sûr c'est que les assassins doivent se frotter les mains en voyant à quel point ils s'en sont bien sortis.

Puis la serveuse arriva avec son sourire habituel et ses manières gracieuses. Il lui manquait juste la barbe...

_Ah, Lynta, servez-moi du paon rôti comme d'habitude ! Vous connaissez le paon rôti?

, demanda d'un coup Mizal à Lahav, avant même que ce-dernier est eut le temps de répondre le nain continua comme si de rien n'était:

-Deux paons rôtis donc. Et servez-nous votre meilleure bière, s'il vous plaît, trois pintes.

En vrai, il n'avait pas les moyens de se payer ce genre d'excentricités tout le temps. Sa bourse était bien remplit mais il ne fallait pas exagérer. Cependant il avait envie d'impressionner son invité. Baalhaam demanda quant à lui quelques patates.

-Vous m'en direz des nouvelles, dit-il à Lahav. Pour répondre à votre question on est ici bien avant que les heures sombres ne commencent. Nous étions en train d'apprendre à forger aux humains avant que l'incident n'arrive. Alors les routes ça fait un moment qu'on ne les as pas pris, et pour être franc j'attends avec impatience la fin de mon contrat. Puis vous savez, j'ai envie de vous répondre qu'ici nous sommes limite moins en sécurité qu'ailleurs. J'irai même jusqu'à dire que les assassins qu'avec des humains ils peuvent rigoler mais qu'ils s'en prennent à un membre des nains et son fier collègue Munt-elfen, vous verrez c'est autre chose, ah !

Ce que Mizal disait moins c'était qu'il voyageait toujours grouper, c'était de toute façon plus sûr...
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Lord
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MessageSujet: Re: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyJeu 23 Avr 2015 - 9:58

- Le monde est vaste, il est impossible d'en connaître chaque individu, répondit simplement le vampire en esquissant un sourire.

Ce nain était bavard. Finalement, il confirmait ce qu'on disait de sa race. Tant mieux. Cela éviterait à Lahav de devoir mener la conversation sans paraître suspect. D'ailleurs il s'empressa de prendre la parole. Et s'il avait pu, le Lord aurait éclaté de rire. Son interlocuteur ne croyait pas aux vampires. Alors qu'il avait face à lui l'un de leur dirigeant. Douce ironie du sort. Les Dieux devaient vouloir s'amuser eux aussi pour qu'une telle coïncidence se produise.
Toutefois, ce Mizal en savait des choses intéressante. Ainsi l'attaque avait débuté dans le quartier pauvre. Oui, cela semblait logique. Si effectivement quelqu'un avait aidé cette goule, ce dont Lahav commençait à ne plus douter, la lâcher depuis le quartier pauvre restait le plus simple. La surveillance y était moindre, et on ne s'intéressait que peu au sort des miséreux. La plupart des jeunes vampires s'entraînaient à la chasse sur les laissés pour compte. Leur mort n'intéressait jamais personne. En grandissant ils s'en prenaient aux plus riches, par goût du challenge. Et puis aussi parce que, soit disant, le sang noble avait meilleur goût.

- Cette "créature" devait être forte pour réussir à vaincre des gardes. Mais vous avez raison, il doit s'agir d'une attaque commanditée par des assassins. Ou du moins, des criminels voulant faire parler d'eux.

Dans ce cas, l'attaque aurait été revendiquée. Les mortels ne manquaient jamais une occasion d'attirer l'attention sur eux. Un groupe de malfrats se serait vanté du massacre. On les aurait pris suffisamment au sérieux pour qu'un vent de panique ne souffle sur les différents royaumes. Et Lahav savait de source sûre que le coupable était un vampire. Toutefois, on préférait laisser penser à la population que cet acte était le fruit d'une quelconque organisation criminelle. Cela avait du sens. Mieux valait ne pas créer la panique. Après tout beaucoup croyaient, à l'instar de ce cher Mizal, que les vampires n'existaient pas. Et brûler les corps était logique. Sans doute les autorités avaient-elles eu peur que les victimes ne se transforment. Bien que cela soit impossible. Une goule ne pouvait se maîtriser assez pour une telle opération, elle aurait tué sa proie. Par contre, celui qui l'avait lâché en ville aurait pu en profiter pour agir de la sorte. Lahav devait reconnaître que les mortels avaient plutôt bien réagis.
Quoiqu'il en soit, le Lord devait aller dans le quartier pauvre. Un retour sur les lieux du crime ne pouvait qu'être bénéfique. Malheureusement il ne pouvait partir maintenant. Encore moins alors que son interlocuteur commandait à boire et à manger en quantité. Du paon. Magnifique ! Il devrait manger et boire en plus, de ces choses sans goût. S'il avait pu, Lahav aurait soupiré. Lorsqu'il retrouverait le coupable, il lui ferait payé cette bassesse ! L'obliger lui, un homme de sa qualité, à se nourrir et à boire comme un vulgaire humain, quelle honte !

- Je vous remercie pour le repas, c'est très aimable à vous.

Il fallait voir le côté positif des choses. L'alcool déliait les langues. Celle du nain était déjà bien libre de ses mouvements, alors avec quelques verres en plus ...
Lahav rit tout bas en entendant la piètre opinion que Mizal avait des humains. Vraiment, une race fière que ces petits mortels des montagnes.

- Vous n'avez pas l'air de porter les humains en grande estime. Qu'a donc fait ma race pour mériter un tel dédain ? Sommes-nous aussi faibles que nous le paraissons ?

Ces mots lui écorchaient presque la bouche. Hélas, il n'avait pas d'autre choix que celui de se faire passer pour un humain.
On amena les commandes peu de temps après. Deux beaux paons rôtis et trois pintes de bière. La mousse coulait même tant on avait été généreux sur la dose ! On servit également l'assiette de pommes de terre à l'elfe. Ce dernier ne parlait pas, et cela inquiétait un peu le Lord. Il n'aimait pas les elfes, vraiment pas. Notamment parce qu'ils étaient plus malins que les humains et les nains, assez en tous cas pour remarquer les choses étranges chez quelqu'un se faisant passer pour un mortel. Lahav prit ses couverts, coupa un bout de viande très tendre et la mit en bouche. Ça n'avait aucun goût, et c'était chaud. Toutefois il fit bonne figure.

- C'est excellent. Je n'avais jamais mangé de paon encore. C'est un plat bien trop cher pour la maigre bourse d'un coursier.

Sa couverture habituelle : celle d'un coursier, messager, envoyé un peu partout pour collecter des informations. Cela lui permettait de se promener sans trop s'inquiéter des questions.

- Vous êtes donc forgeron ? J'ai entendu dire que nul ne pouvait égaler un nain à ce métier. Que ce soit pour les armes ou les bijoux d'ailleurs. Quoique, l'on dit aussi que les elfes se défendent plutôt bien dans ce domaine. Il est d'ailleurs assez étonnant de voir un elfe et un nain voyager de converse. On m'a dis que vos deux races ne s'appréciaient pas, sans vouloir vous offenser.

Encore que, l'animosité des elfes et des nains envers les humains pouvaient peut-être les rapprocher. Lahav ne pouvait que les rejoindre sur ce point.
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Nain
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MessageSujet: Re: Elémentaire mon cher Watson !   Elémentaire mon cher Watson ! EmptyJeu 28 Mai 2015 - 18:12

Mizal failli s’étouffer avec sa pinte de bière quand il apprit que le jeune homme était seulement un coursier. Un coursier ?!? Il avait dépensé une fortune pour impressionner un vulgaire coursier ! Toutefois le nain ne se ne démonta pas. Aucune chance qu'il ne se ridiculise encore plus aujourd'hui. Il fit semblant de déguster sa bière pendant qu'il retrouvait un petit peu contenance. Ce fût cependant Baalhaam qui sûrement offenser par les paroles du vagabond prit de nouveau la parole. Avec le sourire évidement. Cependant il fallait pas s'y fier. Le sourire d'un elfe pouvait être interprété de trouzemilles façons. Chez les nains au moins c'était beaucoup plus simple. Si quelqu'un ne t'aimait pas tu le savais tout de suite.

-Sans vous offensez monsieur, c'est vous qui cette fois avait des aprioris sur les elfes et les nains. Je suis un munt-elfen et mon peuple aime beaucoup plus les nains que les wudu-elfen . Nos cousins nous méprisent autant que les autres races. Peut-être un peu moins. Cependant, il n'y a nul honte à vous être trompez. Tout les peuples excepté les nains ont tendance à nous confondre.

On sentait a plein nez la rivalité qui avait duré plusieurs siècles entre les deux peuples. La honte de se faire lentement mais sûrement être fagocité par les wudu-elfen aussi. Mizal trouva néanmoins ça porte de sortie.

-Ah croyait moi sur parole messire, les munt-elfen valent cent fois mieux que les wudu-elfen. Eux au moins connaissent les choses de la vie. Il arrive même à notre ami de goûter à de la viande.

Les oreilles de l'elfe noir rougirent légèrement, et Mizal le vit jeter des coups d’œils discrets pour voir si des membres de sa race était dans le secteur. Avant de se calmer un peu.

-Seulement si elle est déjà morte, poursuivit avec hâte Baalhaam.

Mizal dans son infinis bonté laissa son ami s'exprimer et continua.

-Nous sommes ici pour construire rien de moins qu'Alliance! Une hache runique qui peut traverser tout ce qui n'est pas organique. Signe d'amitié entre nos deux peuples. En effet pour la créer il ne faut rien de moins que l'art de forger des nains et le savoir de joaillier des elfes noirs.

Néanmoins il eut l'impression d'en avoir trop fait, alors il plaça un petit

-Vous savez on a tous nos petits aprioris sur les autres peuples, il est vrai que nous les nains on a tendance à considérer tout les peuples comme des faiblards. Rassurez vous cependant on vous tient en plus haute estime que les wudu-elfen voire que les ondins.

C'est alors seulement qu'il commença a entamé son paon rôtit avec un grand appétit.

-Vous savez il est toujours plaisant de bien nourrir ses invités! Surtout lorsqu'on est en bonne compagnie!

Il était néanmoins évident pour Mizal que la bonne compagnie qu'il espérait se révélait être que poudre aux yeux.


désolé du retard!
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Elémentaire mon cher Watson !

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