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Mage
Cëryl EludiaCëryl Eludia

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Retour aux sources [Privé] Vide
MessageSujet: Retour aux sources [Privé]   Retour aux sources [Privé] EmptyLun 12 Sep 2011 - 0:01

En se réveillant quelques heures après l'aube, Cëryl sentit qu'il y avait quelque chose d'anormal. La deuxième place sur le lit était vide et froide : Adrena était partie depuis un long moment. Il se redressa, se frottant les yeux, puis se rémora les événements de la veille. Les festivités, la foule le brasier, la fatigue... Ils étaient rentrés à la demeure des l'Ulaun harassés par la fatigue -surtout lui- et s'étaient empressés de se mettre au lit. A présent, il se sentait idiot, solitaire dans la chambre de son aimée. Il se demandait où avait-elle pu bien passé, et pourquoi l'avoir laissé ici. D'ailleurs, il lui semblait s'être réveillé en pleine nuit et avoir trouvé qu'il manquait bien quelque chose près de lui. Il n'avait pas eu le temps de réaliser la disparition de son amie qu'il s'était rendormi. Il se dépêcha de se donner un air présentable et de récupérer ses affaires, de plus en plus inquiet. Cëryl espérait qu'Adrena n'ait pas quitté la maison et qu'elle soit simplement partie discuter avec quelqu'un de sa famille. Mais il trouva cette hypothèse ridicule, on ne discute pas en plein milieu de la nuit.

Il la chercha dans la plupart des pièces de la grande et riche demeure, à l'exception des chambres des autres l'Ulaun, mais ne la trouva nul part. L'angoisse montait à chaque nouveau pas, il craignait qu'elle n'ait dû partir de nouveau, par ordre de l'armée. Il s'interrogeait, se demandant pourquoi dans ce cas ne lui avait-elle pas laissé un message quelque part, affiché de façon évidente. Après avoir fait le tour complet de l'endroit, il décida de prendre l'air, pour respirer un bon coup et se calmer. Quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte qui donnait sur les champs situés autour de la ville... Adrena dormait paisiblement sur le sol, recroquevillée comme un poupon qui viendrait de naître. Le spectacle le surprenait et l'attendrissait en même temps. Il se mit presque immédiatement à genoux et posa sa main sur la tête de son amie, très délicatement cependant, par crainte d'un mouvement brusque qui aurait une chance de la sortir de cet état de candeur extrême, qui lui faisait déborder le cœur. Le jeune mage ne savait quoi faire. Il n'avait aucune envie de la réveiller, mais il pensait qu'elle lui en voudrait si elle savait qu'il l'avait laissé dormir à même le sol comme une loqueteuse. Un véritable dilemme intérieur tenaillait le jeune homme, qui approchait sa main et la rétractait, ne sachant décider. Finalement, il n'eut pas à décider. La jeune femme se réveilla pour lui, ouvrant ses délicats yeux émeraude avec la grâce d'un ange, se montrant par ce simple geste douce et apaisée. Cëryl eut un sourire bête, il ne savait pas comment il allait lui expliquer sa présence devant elle, elle qui était à même le sol, et lui qui la fixait l'air choqué. Mais elle avait également à lui expliquer sa présence ici. Il prit tout de même la parole en premier.

« Et bien... Ma chérie... Je ne t'ai pas trouvé dans la chambre, ni dans le reste de ta charmante demeure d'ailleurs... Je viens d'arriver... Je me demandais ce que tu faisais là ! J'allais te réveiller bien sûr. »

Mais le jeune mage ne savait pas mentir, et il put lire dans ses yeux qu'elle le voyait bien. Comme pour confirmer cela, il détourna la tête un instant avant de reprendre, comme pour se justifier.

« Mais tu es tellement... Mignonne quand tu dors. Je n'ai pas osé... Le faire tout de suite. J'espère que tu n'es pas toute courbaturée mon pauvre amour ! »

Les cheveux décoiffé, la joue rougie à force d'être aplatie contre le plancher du perron, elle conservait toute sa beauté habituelle. Cëryl fut ravi de voir qu'il la trouvait belle en toute circonstance. Il l'aimait par dessus tout. Lui tendant la main, il voulut l'aider à se redresser sur ses jambes, il était temps de se lever pour de bon. Avec un doux sourire et toute la tendresse de son cœur, il finit par lui adresser une simple et unique question.

« Vas-tu m'expliquer mon cœur ? »
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Chevalier
Adrena L'UlaunAdrena L'Ulaun

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Retour aux sources [Privé] Vide
MessageSujet: Re: Retour aux sources [Privé]   Retour aux sources [Privé] EmptyVen 11 Nov 2011 - 23:42

    Tambours loin dans son esprit. Craquent et secouent l’air lourd de chaleur et de sang. Odeurs de fer, senteurs putrides. Belle journée pour mourir. Chœur désespéré, angoissé, par le rythme frénétique de l’armée des ombres. Espoir. Déchéance. Gloire. Perfidie. Dans un monde qui n’appartient qu’à elle, la surface perturbée de son esprit se fracasse aux abords de sa conscience ; l’écume des souvenirs, le flot de sentiments. Tout ça l’assaille. Elle est nue au milieu des ronces, déchirée par un fluide insaisissable. Elle est vivante dans un monde de mort et chacun tombe à ses côtés. Les Dieux aient pitié de son âme.

    Adrena se réveilla en sursaut, les yeux dilatés d’angoisse, ne sachant bien qui elle était, où elle était. L’étirement brusque de ses muscles, roides d’avoir dormi à même le sol et soudain obligés de travailler, la fit grimacer horriblement. Elle regarda autour d’elle, le regard hagard et alourdi de sommeil, à la recherche d’un ennemi qu’elle seule connaissait. Ses yeux se perdirent dans l’horizon pur que dessinait le lever de soleil sur Yggdrasil, noyant la brume dorée de l’aube d’une franche chaleur. Dans le ciel azuréen, les traînées de coton étaient coups de pinceau divins sur une toile cosmique. Nulle trace de mort en aucun coin du paysage. Elle soupira d’aise, s’apprêtant à soutenir le regard de Cëryl qui n’avait cessé de l’observer pendant tout ce temps.

    « Vas-tu m'expliquer mon cœur ? »

    Elle bégaya des mots, tant incompréhensibles par leur forme que par leur successivité maladroite, et s’appuya sur la main qu’il lui tendait pour se lever. Qu’avait-elle à lui dire ? J’étouffais à tes côtés, j’ai préféré dormir dehors ? Grands Dieux, non ! Elle épousseta sa robe, l’ignorant, puis passa ses bras sur les épaules du mage et lui colla un baiser sur les lèvres, coupant court à la discussion. Discuter de ses angoisses ne servirait qu’à l’angoisser plus encore. Alors elle mentit.

    « Je me suis réveillée avant toi, ai voulu voir le lever de soleil et me suis endormie comme une enfant. Voilà tout ! » lui susurra-t-elle doucement, au creux du cou, lui arrachant toute volonté d’aller contre sa volonté. Vampire de l’esprit. Succube du désir. Ravageuse tentation.

    « Dommage, pour notre première nuit ensemble j'aurais apprécié sentir ta chaleur entre mes bras à mon réveil... » Il poussa un soupir déchirant qui la fit frissonner de part en part, mais le sourire qui l’accompagnait éclairait tant son visage que tout regret, toute déchirure, disparut instantanément du sien. « Enfin, j'espère pouvoir profiter de cette chaleur demain matin ! » Enjoué.

    La chevalière lui sourit en retour, heureuse qu’il ne lui pose pas d’avantage de questions sur le pourquoi du comment. D’un regard, elle estima que l’heure était encore au sommeil, sur quoi elle prit sa main en plein et planta ses yeux d’émeraude dans les siens. « Laisses moi une minute pour me faire un brin de toilette et nous allons en ville. » Son ton était sans appel. Il ouvrit la bouche à plusieurs reprises, bâillant comme un poisson hors de l’eau, les yeux brillants d’une sincère stupéfaction. Elle fila sans mot dire, sans lui lancer ni baiser, ni regard. Son esprit était encore plein des images sombres de sa nuit. Son cœur, encore serré par l’angoisse qu’elle avait perçu dès le début de la soirée. Son âme, encore déchirée par le fait de ne savoir d’où lui venaient ses soupirs, ses regrets, ses inquiétudes. À défaut de comprendre pourquoi, elle devait éluder la question.

    En moins d’une minute elle fut à ses côtés, fraîche. « On y va ! » lui lança-t-elle sans préavis, l’entraînant par le bras dans les rues presque désertes de la belle Mannheim. Les toits de tuiles jetaient leurs feux roux sur les dallages des routes sinueuses, alors que les rayons du soleil les frappaient pleinement, allumant la ville comme un feu de joie. Les pavages irréguliers rendaient les artères chaleureuses et bonnes enfants, comme si ils eurent été faits par un ouvrier maladroit mais généreux. À bien des égards, les dalles d’ardoise, friables et délicates, lui faisaient penser au bon Roi Cid II, dans tout ce qu’il avait de beau, de puissant et de terriblement fragile.

    Çà et là, des marchands bien intentionnés ouvraient les pans de bois de leurs échoppes, balayaient le devant de leurs portes, prêts à assurer une nouvelle journée grasse des bénéfices des si grandes festivités de Mannheim. Des soulards roulaient au sol, leur bouteille à moitié pleine, tombés dans l’ivresse avant d’avoir pu avaler une seule gorgée de plus, d’autres criaient, encore plongés dans l’extase délirante des vapeurs d’alcool. L’odeur de relents de bière, de régurgitations et d’urine n’enlevait rien à la beauté de la capitale des hommes. Elle estima avec amusement que cela ne la rendait que plus attrayante, plus typique. Plus humaine, en somme.

    En quelques minutes, ils parvinrent à l’endroit où se tenait le grand brasier la veille au soir. La place était inondée de lumière et de cendres noirâtres qui tapissaient le sol sur une grande circonférence. Des enfants, probablement levés dès l’aube, s’amusaient à jouer dans les débris de bois brûlés, tachant leurs beaux habits de traces noires qui, sans nul doute, rendraient fous de rage leurs parents. Qu’importaient les colères puisqu’ils s’amusaient ! Elle se mordilla la lèvre exquisément et entraîna son ami, qui ne cessait de la haranguer de question, au milieu du foyer presque éteint. Les restes calcinés craquaient sous ses pas, noyant les milliers de galets qui avaient été jetés en pâture au destin, et quelque fois elle voyait subsister un charbon ardent, rougeoyant pour la dernière fois, illuminant la pénombre de la poussière.

    « Allez Cëryl… On prospecte ! »

    Il sembla ulcéré. « Mais on en a pour des heures ! » s’exclama-t-il, une pointe d’amusement dans la voix. Dans un « Justement » tout à fait charmant d’innocence, elle souleva ses jupes et, comme un bambin, retourna les cendres à la recherche du petit galet qui portait sa fortune.
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Cëryl EludiaCëryl Eludia

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MessageSujet: Re: Retour aux sources [Privé]   Retour aux sources [Privé] EmptyVen 23 Déc 2011 - 22:22

Chaque foutu caillou ressemblait à son voisin... Cëryl commençait à se sentir las des recherches lorsqu'il sentit une vive douleur dans son dos alors qu'il se baissait pour la énième fois. Adrena avait réussi à trouver le sien plutôt vite : en effet elle l'avait appelé pour lui montrer la roche sur laquelle son nom figurait, intacte. Le soleil révélait les lettres A-D-R-E-N-A inscrites dessus avec une netteté éblouissante, et l'écriture était bien la sienne. Pendant qu'elle restait assise non loin du tas de cendres et des cailloux, Cëryl retournait chaque pierre pour regarder, avec espoir, le nom qu'elle portait. Au bout d'un long moment, alors qu'il se saisissait d'un fragment de roche plutôt petit pour dégager l'accès à une pierre bien plus grosse, un détail l'arrêta dans ses mouvements. Le fragment portait les lettres « R » et « Y » à la suite, celles qui l'entouraient semblaient avoir été séparé à cause d'une fracture du roc. Il reconnaissait son écriture entre mille, à force de se relire à chaque fois qu'il avait fini de consigner ses aventures dans son journal de voyage. Il se tenait ainsi là, observant le morceau caillouteux entre ses doigts, étonné de le retrouver brisé. Alors qu'il s'apprêtait à le lancer au loin, il vit par terre un second fragment sur lequel étaient inscrites les lettres « C » et « Ë ». Cette fois cela ne faisait plus de doute, l'écriture était la sienne, d'autant que le prénom Cëryl n'était vraiment pas courant sur Yggdrasil. Sa pierre était bien sous ses yeux, et il eut un moment d'absence. Selon la légende de la sorcière, cela signifiait que le malheur s’abattrait sur lui dans le futur à venir. Un frisson le parcourut. Il pensa à Adrena. La « malédiction » ne semblait pas la toucher, cela ne concernait donc que lui seul. Il se demandait ce qu'il pourrait bien lui arriver lorsqu'il se rappela soudainement que sa bien-aimée devait être en train de l'observer. Il se retourna et vis qu'elle était en train de regarder le ciel, perdue elle aussi dans ses pensées. Il jeta les fragments qu'il tenait en main.

L'air boudeur qu'il afficha lorsqu'il rejoignit Adrena souleva une unique question « Qu'est ce qu'il t'arrive ? Tu ne l'as pas trouvé ? » Cëryl mentit : « Non... Et j'en ai vraiment marre de me ruiner le dos pour un simple caillou. Je laisse tomber, ce n'est pas bien grave. » Il adressa alors à celle qu'il aimait son plus chaleureux sourire et lui embrassa le front. Il n'aimait pas les mensonges, en particulier avec elle, mais il ne voulait pas l'inquiéter outre-mesure, qu'elle croit en cette légende ou non. Bras dessus, bras dessous, ils partirent se promener dans le centre-ville. L'ambiance était toujours à la fête et un peu partout des soûlards roulaient sur le sol : Cëryl vit des nains et pensa à celui qu'ils avaient rencontré lors du bal, était-il comme ceux-là désormais ? Imbibé d'alcool ? Le jeune mage sourit à l'idée et exposa l'idée à Adrena qui leva les yeux au ciel. Visiblement, elle ne pensait pas que les nains soient tous alcooliques. Leur promenade les amena jusqu'à un attroupement en plein cœur de la cité, autour d'un panneau d'affichage gigantesque que le mage ne reconnaissait pas, il avait dû être placé là pour l'occasion. Des hommes et des femmes bavardaient devant ce qui semblait être l'organisation d'une nouvelle festivité. Des gardes entouraient le panneau et l'un d'entre eux tenait une plume et un parchemin, attentif à ceux qui s'exprimaient à lui. Cëryl et Adrena s’avancèrent au plus près qu'ils le purent et jetèrent un regard à l'affiche collée sur le bois. Il était fait mention d'un grand tournoi qui se déroulerait prochainement, appelant quiconque estimant avoir une chance de remporter la première place de s'inscrire. Le jeune homme sourit en voyant quelques personnes qui signaient de leur nom le parchemin du garde, jusqu'à ce qu'il sente Adrena le tirer en avant. Il eut un hoquet de surprise. « Tu ne comptes tout de même pas... T'inscrire à ce tournoi ? » Elle ne paraissait pas l'avoir entendu. Parvenus devant l'officier chargé des inscriptions, elle saisit presque immédiatement la plume qu'il lui tendit et écrivit son nom à la suite du dernier inscrit. Elle se tourna vers lui et lui lança un regard carnassier : « Tu as dit quelque chose ? » Cëryl était choqué, et se sentit honteux en voyant quelques personnes qui les avaient suivi du regard en train de pouffer de rire. Il fronça les sourcils et dégagea sa main de celle de la jeune chevalière, pour mieux la tendre vers le soldat. Il écrivit également son nom sur le papier usé et s'éloigna de l'attroupement en saisissant Adrena par le bras. Il lui jeta un regard faussement en colère. « J'espère que tu es contente de toi ! » Son air indigné s'estompa l'instant d'après, radouci par le beau sourire qu'elle lui offrit. Elle s'était jouée de lui. Il soupira en se disant que ce n'était pas la première fois, et que ce ne serait certainement pas la dernière... Leurs doigts s'étaient déjà rejoints.

Le soleil brillait fort au dessus de leurs têtes à présent, la température du midi réchauffait leur peau. Cëryl ne pouvait pas s'arrêter de penser à ce tournoi. Il n'avait pas pris la peine de regarder s'il y avait un prix à remporter, pas plus qu'il n'avait regardé combien de participants s'étaient inscrits. Il allait perdre, il en était conscient... Il était un mage, pas un guerrier. Peut-être que ses sorts pourraient en déstabiliser certains, mais jamais il ne pourrait prétendre à la place du vainqueur. Adrena avait bien plus de chance que lui, guerrière accomplie. Le jeune homme la regarda alors qu'ils marchaient en direction de la demeure des L'Ulaun, décidés à aller casser la croûte. « Si je tombe face à toi, tu me laisseras gagner ? » Son ton enjoué en disait long. Elle arrêta de marcher pour lui déposer un léger baiser au
coin des lèvres. « N'y compte pas ! » ajouta-t-elle, l'air taquin. Cëryl s'en était douté.
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